Construite autour des programmes nationaux de lutte contre la THA, la Plateforme THA est un réseau régional qui vise à renforcer les capacités de recherche sur la trypanosomiase humaine africaine (THA). Elle joue un rôle important en facilitant la réalisation d’essais cliniques et, lorsque de nouveaux traitements seront mis au point, pour accroître leur accessibilité pour les patients.
Depuis sa création en 2005, la Plateforme THA a suivi de près l’étude clinique de la combinaison thérapeutique de nifurtimox et d’éflornithine (NECT) et a soutenu des activités de formation en République démocratique du Congo. En 2007, une formation a été organisée à l’attention des médecins afin de renforcer et d’harmoniser les pratiques en matière de visites médicales et de suivi des effets indésirables. Plusieurs ateliers de formation ont également eu lieu pour les comités d’éthique afin de consolider la capacité d’évaluation éthique des protocoles de recherche.
Les membres de la Plateforme THA ont impatiemment attendu les résultats finaux de l’étude NECT. Quant aux programmes nationaux de lutte contre la maladie, ils se réjouissent vivement d’avoir à disposition de meilleurs traitements. Lors de la rencontre annuelle de la Plateforme à mi-novembre, une session sera entièrement consacrée à NECT. Les résultats de l’essai clinique y seront présentés et la question des moyens pour soutenir la demande d’inclusion dans la liste des médicaments essentiels sera abordée. Les participants discuteront également des leçons à tirer de la réalisation d’une étude clinique conforme aux standards des bonnes pratiques cliniques dans des régions très reculées. Cet exercice devrait s’avérer très utile puisque ces leçons serviront dans le cadre de la préparation de l’étude NECT-Terrain qui est en cours et qu’elles pourront aussi être appliquées par les membres de la Plateforme lors de toute autre recherche clinique sur la THA.


Partenaires principaux :
L’Institut Tropical Suisse (ITS) ;
les programmes de lutte contre la THA des pays endémiques les plus affectés; des groupes de recherche nationaux et internationaux (par ex. l’Institut de Médecine Tropicale d’Anvers (ITM), INRB, CDC, KARI-TRC); des organisations non gouvernementales comme Médecins Sans Frontières (MSF); la Fondation pour l’innovation en matière de nouveaux diagnostiques (FIND); l’Organisation mondiale de la Santé (OMS); le Programme spéciale UNICEF/ PNUD/Banque mondiale/OMS de recherche et de formation concernant les maladies tropicales (TDR); des réseaux régionaux (par ex. EANETT, PABIN, AMANET) et DNDi.