"Mais le traitement à base de mélarsoprol a des inconvénients majeurs. Le plus important est une inflammation cérébrale sévère, connue sous le terme d’encéphalopathie arsenicale réactive (“EAR”), ou syndrome encéphalopathique. Cette complication apparaît généralement après la première série d’injections dans le protocole long, ou après la 8e injection dans le protocole court. Elle se traduit par l’apparition brutale de convulsions avec œdème cérébral, et coma au bout de quelques heures, ou une association de coma profond et de convulsions. Elle survient chez environ 10 % des patients recevant le mélarsoprol et provoque le décès d’environ la moitié d’entre eux. Ceci signifie que le mélarsoprol tue 5 % de tous les patients traités, c’est-à-dire 1 patient sur 20. Il est inconcevable de nos jours qu’un médicament associé à un taux de mortalité de 5 % soit autorisé. Cependant, il faut ajouter que sans traitement, le taux de mortalité de la maladie est de 100 %. Ceci souligne l’importance vitale de la détermination exacte du stade de la maladie."
Combattre la maladie sur tous les fronts :
Peter Kennedy réserve 50% de ses droits d’auteur à DNDi et MSF
The Fatal Sleep – maintenant disponible chez Luath Press Ltd., Edinbourg, depuis le 18 mai 2007 – servira non seulement d’outil éducatif sur la THA, mais financera également ceux qui se battent contre la maladie sur le terrain et dans les laboratoires.
L’auteur, le Professeur Peter Kennedy, fera don de 50 % de ces droits d’auteur à des organisations non lucratives impliquées dans la lutte contre la THA : 30 % ira à Médecins Sans Frontières (MSF) pour promouvoir la santé humaine en Afrique, et 20 % ira à DNDi pour développer des nouveaux traitements contre la maladie du sommeil. DNDi voudrait remercier le Professeur Kennedy tant pour son soutien littéraire que financier dans la lutte contre cette maladie.